Chaque année, la gestion de l’eau soulève des interrogations. Les restrictions d’usage de l’eau sont de plus en plus précoces et prolongées. Ainsi en 2023, depuis le 9 mai, 44 départements en France sont soumis à une vigilance sécheresse.

Le gouvernement français a annoncé le 30 mars dernier la mise en place d’un « Plan eau ». Il comprend des mesures pour adapter la gestion de l’eau en France au changement climatique et réaliser des économies d’eau.

Les espaces verts et la nature en milieu urbain suscitent des inquiétudes. Le changement climatique rend l’eau plus rare et intensifie la chaleur, mettant en difficulté la gestion des espaces verts. Alors que face au changement climatique, la végétalisation est une solution. En effet, elle permet de lutter contre la chaleur, les inondations et la pollution, tout en améliorant le bien-être des habitants.

Pour une végétalisation durable, il existe des réponses concrètes face aux restrictions d’eau.

Source : francetvinfo.fr

Des réponses concrètes face aux restrictions d'eau

Quelles solutions existent face aux contraintes d'usage de l'eau pour poursuivre une végétalisation durable ?

En travaillant avec de nombreuses personnes des services techniques des mairies dont les responsables des espaces verts, nous avons constaté des initiatives intéressantes que nous souhaitons mettre en avant aujourd'hui.

1. Récupération et stockage des eaux de pluies

« En période de sécheresse, de manière générale, la récupération des eaux de pluies n’est pas concernée par les restrictions. C’est toujours l’arrêté de 2008 qui s’applique. Il n’y a pas de recommandations spécifiques sur la récupération d’eau de pluie en période de sécheresse », explique Mr. Béchu, ministre de la transition Écologique à Ouest-France en septembre dernier.

source : Ouest-France

A. Avec des cuves enterrées

Pour une végétalisation durable, une des réponses concrètes aux restrictions d’eau est de stocker et réutiliser les eaux de pluie.

Au Loroux-Bottereau (44), les services techniques utilisent des cuves enterrées de 1000 L pour collecter les eaux de pluie des bâtiments publics. De plus, maintenant, lors de la construction d’un nouveau bâtiment, un système de récupération et de stockage de l’eau de pluie est automatiquement intégré. Un système similaire de récupération d’eau a été mis en place dans un lotissement de 250 maisons, il y a 15 ans. Pour sensibiliser les habitants, les services techniques informent sur la provenance de l’eau grâce à la présence d’affichages sur leurs véhicules et la parution d’articles dans le journal communal.

Ces installations font parties d’une approche globale visant à économiser l’eau. Cette démarche va de paire avec le choix des plantes pour l’embellissement. Elles sont étudiées pour résister à la chaleur sans altérer le paysage. De plus, une gestion différenciée des espaces est mise en place pour optimiser l’organisation des services techniques.

Serge Braud, responsable des Services Techniques du Loroux-Bottereau et son équipe ont installé des oyas en argile de 6 L dans les bacs de fleurissement. Elles fournissent progressivement de l’eau aux plantes, offrant une autonomie de 2 à 3 semaines par bac.

Restriction d'eau

source : Sénat et EauFrance

B. Avec un bassin de rétention

À Vivonne, dans la Vienne (86), une ancienne réserve d’eau pour les pompiers a été agrandie et réutilisée par les services techniques de la ville. Les eaux de pluie sont récupérées dans ce bassin, d’une capacité de 600 m3. Ils disposent également d’une seconde réserve de 200 m3, soit 200.000L . Les services techniques disposent donc de 800 000 L pour les 35 hectares d’espaces verts de la commune.

Selon les ressources et les espaces disponibles, les bassins de rétention accueillent des volumes plus ou moins importants. Dans le cas présent, ce système permet de s’affranchir des restrictions d’eau et d’arrosage et assurent une végétalisation continue tout au long de l’année.

Illustration récupération de l'eau

2. La récupération des eaux des piscines publiques

Les piscines municipales renouvellent une partie de leurs eaux chaque jour. Au Plessis-Robinson (92), le service de fleurissement récupèrent 20 à 25 m3 sur les 68 m3 d’eau jetée quotidiennement. Ensuite, elle est stockée dans des cuves aérées pendant 8 heures pour éliminer les produits néfastes. Suite à ces 8h, elle peut être utilisée pour l’arrosage des végétaux. Le Plessis-Robinson, grâce à cette solution, alimente en eau les 800 suspensions et autres plantes de la ville.

La commune récupère également l’eau de pluie pour créer des rivières artificielles dans les nouveaux lotissements. Par exemple, le dernier en date fût la cité-jardin. Ce quartier articulé autour d’une rivière artificielle comprend des habitations, des commerces et plus de 20 000 m² d’espaces verts, avec plus de 300 arbres alimentés en eau grâce à la rivière.

cite-jardin-végétalisation durable

La Cité Jardin, Le Plessis-Robinson (source : www.plessis-robinson.com)

3. Réutilisation des eaux usées traitées

La réutilisation des eaux usées est un aspect clé du Plan Eau. En France, seulement 1 % des eaux usées traitées sont utilisées. Alors que d’autres pays comme Singapour réinjectent plus de 35 % des eaux usées dans le cycle de l’eau potable. Israël atteint lui 90% (source : véolia.fr).

À Sainte-Maxime, les eaux de la station d’épuration permettent d’arroser notamment les espaces verts. Ce système crée un cercle vertueux pour entretenir les espaces et a permis à la ville de réaliser jusqu’à 12% d’économie sur sa consommation annuelle.
Cependant, il est important de prendre en compte les coûts, le temps nécessaire pour les systèmes d’irrigation et le traitement des eaux usées, ainsi que les réglementations strictes concernant leur traitement et leur utilisation.

Aujourd’hui, la question de l’eau est au cœur de l’actualité, et de nombreux acteurs aux quatre coins de la France mettent en place des solutions pour continuer à végétaliser et embellir les villes. Ils ont également vu leurs professions évoluer et intègrent désormais le développement durable comme une mission essentielle à leur travail dans la gestion de la végétalisation et du fleurissement.

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont accordé du temps et ont répondu avec transparence à nos questions :

Monsieur Braud, Responsable des Services Techniques du Loroux-Bottereau, Monsieur Didier Responsable des Services Techniques de Vivonne et Monsieur Quennevat Directeur du service Paysage et Fleurissement du Plessis-Robinson.

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